KAPLAN Balthazar

A Paris, avec Barthélémy Schwartz, il fonde la revue Dorénavant (1986-1989), revue d’avant-garde de la bande dessinée, qui défend l’idée que celle-ci ne doit pas se limiter à un type de graphisme ou à un récit en images : c’est une écriture qui joue sur la compartimentation d’un espace pour créer un jeu entre images locales et image globale. Ainsi dans l’anthologie de bande dessinée qu’ils proposent, on trouve également des peintres comme Klee ou Kandinsky.

Entre 1988 et 2006, Balthazar Kaplan opte pour l’écriture romanesque (sous le nom de Guillaume Marbot : La Ville, Michalon, 1998 ; Le Chimiste, Flammarion, 2004). Il entre à l’ENS de Fontenay-St Cloud, passe l’agrégation de lettres modernes puis part à l’étranger (Etats-Unis, Japon). De retour en France en 1997, il s’installe en Bretagne et en 2004, à Rennes.

En 2006, une nouvelle génération d’auteurs et d’éditeurs de bande dessinée rend hommage à la revue Dorénavant, ce qui encourage Balthazar Kaplan à reprendre sa réflexion et sa création. Il écrit des articles pour le site Du9, publie un essai sur l’auteur de Little Nemo : Winsor McCay (Le Rêveur absolu, Ab Irato, 2014). Pour ses créations, il travaille d’abord aux pastels gras puis choisit à partir de 2016 la peinture à l’huile. La même année, pour le trentenaire de la revue, le site Du9 publie l’intégrale de Dorénavant.

Il reprend également l’écriture romanesque, en publiant, sous le nom de Balthazar Kaplan, le thriller Nuit polaire, Ab Irato, 2021